Nos AOP

Mariage en bleu, mariage heureux… laissez-vous séduire !

Si nos 3 bleus AOP se rassemblent pour communiquer, c’est parce qu’ils se ressemblent naturellement : une localisation en Auvergne-Rhône-Alpes sur des sites naturels exceptionnels à plus de 700 m d’altitude, un statut AOP attestant d’une fabrication qui répond à un cahier des charges très strict et puis, surtout, une subtilité de goût unique qui vous saute au palais.

Et comme ils ont tous peu de moyens mais beaucoup de caractère, ils ont concentré leurs énergies pour affirmer haut et fort leur différence, tout en douceur et en finesse bien sûr.

Leur leitmotiv ?
Défendre avec ferveur l’authenticité de fromages fabriqués artisanalement par des producteurs fiers de perpétuer un savoir-faire traditionnel...
Avec l’idée ferme d’entraîner avec eux toute une filière allant du producteur au fromager, jusqu’au consommateur. Avec ces bleus-là, pas de promesse marketing aguicheuse. Non, juste une passion dévorante du travail bien fait et du goût, du vrai.

Bleu de Gex
Haut-Jura

Le Bleu de Gex Haut-Jura, par exemple, est produit sur les plateaux du Haut-Jura dans le Parc naturel régional. Il naît et s’affine délicatement entre Ain et Jura à plus de 800 m d’altitude, à la limite de la frontière suisse. D’où sa douceur naturelle.

Bleu du Vercors
Sassenage

Le berceau du Bleu du Vercors-Sassenage se niche en plein coeur du Parc naturel régional du Vercors à plus de 800 m d’altitude. Cette zone de moyenne montagne est très réputée pour la richesse de sa flore aux valeurs nutritives reconnues.

Fourme de
Montbrison

Quant à la Fourme de Montbrison, elle voit le jour dans les Monts du Forez entre 700
et 1640 m d’altitude entre la Loire et le Puy-de-Dôme. Elle tire son goût particulier des prairies naturelles du Haut Forez et des plateaux des Hautes Chaumes.

« J’ai grandi sur l’exploitation familiale.
Ici, on produit du lait destiné à la fabrication du Bleu du Vercors-Sassenage laitier. J’ai la passion du métier, ce qui m’a conduit à poursuivre mes études supérieures dans le domaine agricole (BTS et Licence).

Après avoir perfectionné mon savoir-faire en transformation fromagère dans une exploitation voisine, j’ai pour projet de créer ma propre fromagerie sur l’exploitation familiale, pour produire du Bleu du Vercors-Sassenage.

Mon ambition, c’est de fabriquer un fromage fermier de qualité constante tout au long de l’année. Le marché existe avec une demande croissante de fromages authentiques et de caractère.

C’est très motivant de perpétuer la tradition. Je fais d’ailleurs partie du syndicat des jeunes agriculteurs du Vercors, composé d’une trentaine de jeunes dynamiques et motivés par la filière. »

Elle débute sa carrière en 2000 à la Fromagerie de l’Abbaye à Chézery dans l’Ain. Ce qui la séduit dans le métier de fromagère ? « Difficile à exprimer. Une histoire de toucher et de feeling et puis, un courant qui passe tout de suite.

Un travail d’une précision horlogère qui requiert beaucoup de constance dans la répétition des tâches. Une sorte de coup de foudre fromager ! » dit-elle en riant. Alice se prend au jeu et respecte à la lettre les recettes de fabrication ancestrale en s’appliquant à reproduire les gestes avec cette délicatesse toute féminine.

« Le Bleu de Gex, c’est un fromage qui s’ahne vite et développe un goût subtil avec une légère amertume caractéristique. Un authentique fromage de connaisseur, savoureux et crémeux, à consommer jeune. Un fromage qui voyage peu certes, mais qui vaut le détour. »

Son BEPA services aux personnes en poche, Céline choisit finalement les vaches, les Montbéliardes pour être exact. « Avec mon compagnon, nous avons repris les fermes de nos parents respectifs pour n’en faire qu’une ». De quoi perpétuer la tradition familiale !

« Mon père et mon beau-père étaient eux-mêmes éleveurs de vaches laitières ».
Céline se souvient aussi de sa grand-mère : « Je sais qu’elle transhumait en jasserie pour faire du fromage ». C’était effectivement la tradition autrefois. Tandis que les hommes restaient à la ferme pour s’occuper des travaux des champs, les femmes et leurs enfants montaient dans les montagnes avec les troupeaux de vaches. Elles assuraient la traite puis la fabrication des fromages pendant près de 6 mois. Céline, elle, ne fabrique pas la Fourme de Montbrison. Mais elle n’en est pas moins experte !

« Je fais partie de la commission d’examen organoleptique du syndicat de la Fourme de Montbrison. Avec les membres de 3 collèges différents, on goûte les fromages, on les évalue et on vérifie qu’ils remplissent bien les critères de l’AOP. Et puis j’adore aller sur les foires pour vendre les Fourmes de Montbrison et promouvoir notre terroir ».